Abaim est une organisation non gouvernementale créée en 1982. Elle émane d’un front de soutien aux travailleurs aveugles du Centre Loïs Lagesse, lors d’une grève-occupation tenue en 1982. En 2020, l'association fut accrédité par la Convention de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immateriel.
Dès sa naissance, l’organisation a adopté l’approche fondée sur les droits dans sa façon de penser et de réaliser ses objectifs. Elle opère selon la philosophie et les principes démocratiques que toute lutte pour une société meilleure devrait faire sienne.
Au bout de quelque temps, Abaim a jugé nécessaire de s’occuper aussi des enfants vulnérables. En 1995 a été mis en place le projet Saturday Care, où les enfants peuvent s’exprimer en parlant, en racontant des histoires, en jouant, en faisant de la musique et autres activités créatives.
A travers ses activités, Abaim est devenue une référence en matière d’héritage culturel intangible, de production de matériel pédagogique en créole et de création musicale à Maurice. Elle est aussi active dans des lieux comme Le Morne et Grand Baie.
Contribuer, à travers l’action sociale, économique, psycho-pédagogique et culturelle, à l’avancement des personnes vulnérables, surtout les enfants et les personnes aveugles, avec la participation des parents de la localité.
Une société où chacun, du berceau jusqu’aux plus âgées, peut vivre en toute humanité dans le respect de sa dignité, sans aucune discrimination
En 2020, Abaim est devenue la première organisation non gouvernementale de la République de Maurice à être accréditée auprès de la Convention de l'UNESCO sur le patrimoine culturel immatériel de 2003. Cela est dû au niveau et à la qualité des actions d'Abaim dans le domaine des PCI depuis sa toute création. Concrètement, cela signifie que l'organisation a toujours favorisé les différentes formes d'expression culturelle que les gens ordinaires ont utilisées pour s'exprimer, grandir et se développer.
Nous avons été très prolifiques dans le domaine du collectage, de la sauvegarde et de la dissémination d'éléments de la culture traditionnelle en matière d'oralité à travers notre lutte en faveur de la reconnaissance de notre langue maternelle, la langue créole, de la musique en général mais du séga tipik en particulier, de la fabrication d’instruments de musique tels que la ravann, le maravann et le triangle, les jeux d’antan, le chant, la danse et les comédies musicales et la représentations de spectacles.
Cette reconnaissance de l'UNESCO a renforcé le travail d'Abaim tant au niveau local qu'international. Notre participation à des forums, ateliers de travail et festivals internationaux est très appréciée.
Depuis 2023, notre représentant au Forum des ONG préside un comité de travail qui vise à remédier au déséquilibre géographique de l'organisation et qui touche des régions comme l'Afrique et l'Amérique latine.